Tu imprimes beaucoup d''argent à partir de rienTu créés de l'inflation et tu t'organises pour posséder le maximum de cet "argent"La population devient de plus en plus pauvre et vend ses biensTu achètes ces valeurs réelles et tangibles à bas prixet à la fin tu possèdes le pays
YOU ARE THE KING
Voici un exemple récent de dépossession che nous
Nos terres agricoles sont-elles en danger?
15 mai 2012 | 18h36
- ARGENT
Christian Matte
Agence QMI
Agence QMI
L'achat de terres agricoles du Québec suscite de plus en plus d'interrogations. Beaucoup de personnes dénoncent le fait que des acheteurs font de la surenchère, ce qui rend difficile le transfert des fermes familiales.
La question se pose de plus en plus, alors que les terres de l'Abitibi-Témiscamingue sont convoitées par des intérêts d'affaires. Dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Banque Nationale du Canada et un investisseur privé ont fait l'achat de plusieurs terres dans le but de les cultiver pour obtenir un rendement.
« Ce n'est rien de moins qu'un retour à un système féodal, où les habitants doivent cultiver la terre au profit d'un seigneur », a affirmé la présidente de Solidarité Rurale du Québec, Claire Bolduc.
Un enjeu majeur
Le président de l'Union des producteurs agricoles de l'Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Vachon, est d'avis que le modèle agricole qui prévaut au Québec depuis sa création pourrait être en danger si rien n'est fait.
« Il faut protéger notre modèle d'agriculture familiale si nous voulons éviter ce qui se passe dans d'autres pays, où des grosses compagnies comme Mosanto, pour ne nommer qu'elle, possèdent et exploitent de grandes fermes, a-t-il affirmé. Des gestes doivent être posés. »
Selon M. Vachon, le « Québec doit se doter d'un Bureau d'enregistrement et de surveillance des terres agricoles, qui pourrait surveiller les transactions faites ».
« Si on donne aux producteurs locaux les outils pour qu'ils obtiennent un revenu décent, il sera moins tentant pour eux de vendre leurs terres à des gens qui font de la spéculation », a-t-il ajouté.
L'aspect spéculatif fait peur à Sylvain Vachon. « C'est dangereux de faire entrer la spéculation dans le domaine de la nourriture, a-t-il indiqué. Ça n'amène rien de plus dans le bol de céréales, si ce n'est que les prix sont gonflés par un spéculateur. »
Étude en cours
Cette notion assez nouvelle au Québec de l'accaparement des terres sera étudiée par le gouvernement provincial.
« Je n'aime pas le terme accaparement, ça fait un peu “Far West”; je préfère parler de transaction immobilière, a expliqué le ministre de l'Agriculture, Pierre Corbeil. Nous avons mandaté le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations pour qu'il mène une étude sur le sujet [...] Nous prenons ce dossier avec beaucoup de sérieux. »
M. Corbeil a souligné que la Commission de la protection du territoire agricole (CPTAQ) a le mandat de superviser les acquisitions de terres agricoles à des personnes ou des entreprises qui ne sont pas au Québec.
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